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Freres humains qui apr¸s nous vivez,
N'ayez les cuers contre nous endurcis,
Car, se pitiˇ de nous povres avez,
Dieu en aura plus tost de vous mercis.
Vous nous voiez cy attachez cinq, six
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pie¨a devorˇe et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Epitaph Villon.jpg